Baclofen Forum gegen Alkoholsucht

Oh, da könnte die Presse was draus zaubern -
steht bei den NW von Bac irgendetwas vom Herzen? Ich werde gleich mal nachschauen. Wäre ein "guter" weiterer Grund, das Medikament von der Kritikerseite noch intensiver zu beäugen

Merci Olivier…

Difficile d’évoquer la mort d’un homme quand celui ci vous a sauvé la vie. Difficile de faire la part de la raison, parce qu’il était le médecin qui vous a guéri, et celle de l’émotion, parce qu’il était aussi un ami. Un ami impatient. Jamais complaisant. Toujours passionné. Un indigné dans la bagarre.

On savait tout de ses coups de gueule, et parfois de ses emportements.

On savait tout aussi de ses coups de cœur, de sa réelle empathie, et de sa générosité. Les 150.000 malades guéris sous traitement grâce au Baclofène ont une dette infinie à son égard. Le prix de leur propre vie. Mais Olivier Ameisen n’en demandait pas tant. Il voulait juste que l’on s’informe entre nous, et que l’on témoigne. A défaut de la reconnaissance de ses pairs, il savait que les malades et les médecins prescripteurs composaient le seul et unique levier pour imposer au regard de tous, la révolution qui s’annonçait.

Il croyait en l’homme. En la valeur de la preuve et de l’expérience dans la vraie vie. Il croyait en nous. En notre rôle dans sa bataille. Il nous en a convaincus. Elle est devenue la nôtre. Il a encore été très récemment raillé, moqué, calomnié, discrédité… accusé avec un mépris et une incroyable condescendance de vouloir attirer la lumière des projecteurs, tutoyer la gloire, vendre des livres et toucher de l’argent. L’infâme portrait d’un mythomane, et d’un manipulateur.

Pourtant lorsqu‘en 2004, il constate sur lui même l’efficacité du Baclofène pour guérir de son alcoolisme, il aurait pu en rester là et se contenter de sauver sa peau. Vendre très chère sa consultation à quelques clients privilégiés, triés sur le volet. Il n’en fut rien.

Il n’a jamais joué le jeu des académies, des cercles d’initiés, des collèges d’experts et des petits arrangements entre amis. Il n’a jamais cherché ni gloire, ni fortune, mais la juste reconnaissance qu’il estimait due à sa découverte, due aux malades dont si peu de médecins croyaient en la guérison, en la parole et en l’évidence.

L’évidence : Il a vu grandir au fil des années le nombre de malades guéris. Il en était fier et profondément touché. Il trouvait auprès de nous la preuve vivante de la sincérité et de l’importance de sa démarche.

La presse parlait de lui comme « l’apôtre », « le croisé », « le père » du traitement sous Baclofène.

Si aujourd’hui nous sommes un peu orphelins, Olivier n’était ni un guide, ni le gourou d’une secte. Il était juste un médecin, un vrai médecin. Nous n’étions pas ses disciples mais des malades. Juste des malades. Guéris.

A l’un d’entre nous qui commençait son traitement et s’inquiétait auprès de lui de son futur par ces mots « A quoi ressemblera ma vie, demain, sans alcool ? ». Il répondait « Tout simplement à toi. A ta vie ».

A Noëlle sa compagne, à sa famille, ses proches, nous adressons nos plus sincères marques d’affection. Et l’assurance qu’en sa mémoire et en son nom, son combat, notre combat continue.

Association BACLOFENE

yannel hat geschrieben:Hier des "Nachruf" von die "Association BACLOFENE" (http://www.baclofene.org)
für die die Französisch verstehen. Gruß an Alle Yannel

Merci Olivier…
Difficile d’évoquer la mort d’un homme quand celui ci vous a sauvé la vie. Difficile de faire la part de la raison, parce qu’il était le médecin qui vous a guéri, et celle de l’émotion, parce qu’il était aussi un ami. Un ami impatient. Jamais complaisant. Toujours passionné. Un indigné dans la bagarre.

On savait tout de ses coups de gueule, et parfois de ses emportements.

On savait tout aussi de ses coups de cœur, de sa réelle empathie, et de sa générosité. Les 150.000 malades guéris sous traitement grâce au Baclofène ont une dette infinie à son égard. Le prix de leur propre vie. Mais Olivier Ameisen n’en demandait pas tant. Il voulait juste que l’on s’informe entre nous, et que l’on témoigne. A défaut de la reconnaissance de ses pairs, il savait que les malades et les médecins prescripteurs composaient le seul et unique levier pour imposer au regard de tous, la révolution qui s’annonçait.

Il croyait en l’homme. En la valeur de la preuve et de l’expérience dans la vraie vie. Il croyait en nous. En notre rôle dans sa bataille. Il nous en a convaincus. Elle est devenue la nôtre. Il a encore été très récemment raillé, moqué, calomnié, discrédité… accusé avec un mépris et une incroyable condescendance de vouloir attirer la lumière des projecteurs, tutoyer la gloire, vendre des livres et toucher de l’argent. L’infâme portrait d’un mythomane, et d’un manipulateur.

Pourtant lorsqu‘en 2004, il constate sur lui même l’efficacité du Baclofène pour guérir de son alcoolisme, il aurait pu en rester là et se contenter de sauver sa peau. Vendre très chère sa consultation à quelques clients privilégiés, triés sur le volet. Il n’en fut rien.

Il n’a jamais joué le jeu des académies, des cercles d’initiés, des collèges d’experts et des petits arrangements entre amis. Il n’a jamais cherché ni gloire, ni fortune, mais la juste reconnaissance qu’il estimait due à sa découverte, due aux malades dont si peu de médecins croyaient en la guérison, en la parole et en l’évidence.

L’évidence : Il a vu grandir au fil des années le nombre de malades guéris. Il en était fier et profondément touché. Il trouvait auprès de nous la preuve vivante de la sincérité et de l’importance de sa démarche.

La presse parlait de lui comme « l’apôtre », « le croisé », « le père » du traitement sous Baclofène.

Si aujourd’hui nous sommes un peu orphelins, Olivier n’était ni un guide, ni le gourou d’une secte. Il était juste un médecin, un vrai médecin. Nous n’étions pas ses disciples mais des malades. Juste des malades. Guéris.

A l’un d’entre nous qui commençait son traitement et s’inquiétait auprès de lui de son futur par ces mots « A quoi ressemblera ma vie, demain, sans alcool ? ». Il répondait « Tout simplement à toi. A ta vie ».

A Noëlle sa compagne, à sa famille, ses proches, nous adressons nos plus sincères marques d’affection. Et l’assurance qu’en sa mémoire et en son nom, son combat, notre combat continue.

Association BACLOFENE

Deutsche Übersetzung des Nachrufs der Association BACLOFÈNE hat geschrieben:
Danke, Olivier …

Es ist schwer, den Nachruf auf einen Mann zu schreiben, der einem das Leben gerettet hat. Vernunftmäßig schwer, weil er der Arzt war, der einen geheilt hat, emotional schwer, weil er auch ein Freund war. Ein ungeduldiger Freund. Nie selbstgefällig. Immer leidenschaftlich. Unnachgiebig im Streit.

Wir alle kannten seine verbalen Hiebe, manchmal auch Ausfälligkeiten.

Wir kannten auch seine Herzlichkeit, sein wahres Mitgefühl, seine Großzügigkeit. Die 150‘000 durch Baclofen geheilten Kranken schulden ihm unendlich viel, ja eigentlich ihr Leben. Doch Olivier Ameisen verlangte nur wenig. Er wollte, dass wir uns gegenseitig informieren und uns unsere Geschichte erzählen. Angesichts der Verkennung durch seine Berufskollegen wusste er, dass wir, die Patienten und die wenigen verschreibenden Ärzte zusammen, das einzigen Werkzeug ist, welches der sich ankündigenden Revolution zum Durchbruch verhelfen kann.

Er glaubte an die Menschen. An den Wert und die Beweiskraft der Erfahrungen im wahren Leben. Er glaubte an uns. Und an unsere Rolle in seinem Kampf, der uns überzeugte und auch zu unserem Kampf wurde. Noch vor nicht allzu langer Zeit wurde er verspottet, lächerlich gemacht, verleumdet, diskreditiert und mit Verachtung und unglaublicher Herablassung bezichtigt, lediglich im Scheinwerferlicht stehen, Ruhm einheimsen, Bücher verkaufen und Geld verdienen zu wollen. Gezeichnet wurde das infame Bild eines krankhaften Lügners und Manipulators.

Als er 2004 bei sich die heilsame Wirkung von Baclofen entdeckte und von seiner Alkoholkrankheit geheilt wurde, hätte er es dabei belassen und sich freuen können, seine eigene Haut gerettet zu haben. Seine Kenntnisse hätte er als Arzt für teures Geld an sorgfältig ausgewählten Patienten anwenden können. Doch genau das hat es nicht getan.

Er hat sich nie auf die Spiele der Akademien, der Eingeweihten, der Fachkollegen und auf gegenseitige Freundschaftsdienste eingelassen. Er suchte weder Ruhm noch Reichtum, nur Anerkennung, die er sich für seine Entdeckung und für die Kranken wünschte, an deren Möglichkeit zur Genesung nur ganz wenige Ärzte glaubten.

Er sah von Jahr zu Jahr die Zahl der genesenen Patienten wachsen. Das berührte ihn zutiefst und erfüllte ihn mit Stolz. Hier, bei uns und durch uns, fand er den lebenden Beweis für die Wichtigkeit und Richtigkeit seiner Bemühungen.

Die Presse schrieb von Ihm als „Apostel“, „Kreuzritter“ und „Vater“ der Baclofen-Therapie.

Wenn wir heute so etwas wie Waisen sind, so war Olivier nie Führer oder Guru einer Sekte. Er war einfach nur Arzt, ein wahrer Arzt. Wir waren nicht seine Jünger oder Schüler, sondern seine Patienten. Geheilte Patienten.

Einer unter uns stellte ihm zu Beginn der Behandlung eine Frage. Eine Frage, die ihn als Patienten mit dem Gedanken an die Zukunft umtrieb: „Womit kann man mein Leben vergleichen, morgen, ohne Alkohol“? Er antwortete: „Einfach nur mit Dir. Mit Deinem Leben.“

Seiner Lebensgefährtin Noëlle, seiner Familie, den ihm Nahestehenden, gilt unsere tiefe Anteilnahme. Und die Versicherung, dass in seinem Gedenken und in seinem Namen sein Kampf, unser Kampf, weiter geht.

Association BACLOFENE

Chinaski hat geschrieben:Ansonsten ist in der Deutschen Presse nichts über den viel zu frühen Tod von Dr. Ameisen zu finden. Schande!

• Olivier Ameisen, l'apôtre du Baclofène, est mort (Le Monde-20 juil. 2013)
• Mort d'Olivier Ameisen, "gourou" du médicament anti-alcoolisme ... (L'Express-22 juil. 2013)
• Mort du Dr Olivier Ameisen, promoteur du Baclofène, un nouveau ... (Slate.fr-21 juil. 2013)
• Le défenseur du baclofène Olivier Ameisen est mort (Libération-19 juil. 2013)
• Décès d'Olivier Ameisen, le héraut du baclofène (Le Nouvel Observateur-19 juil. 2013)
• Olivier Ameisen, une vie dédiée à la lutte contre l'alcoolisme (allodocteurs-22 juil. 2013)
• DECES Olivier Ameisen, figure de la lutte contre l'alcoolisme, est mort (Est Républicain-19 juil. 2013)
• ALCOOLODÉPENDANCE : Mort du Docteur Olivier Ameisen (Continental News-21 juil. 2013)
• Décès d'Olivier Ameisen, chantre du baclofène (Santé Magazine-19 juil. 2013)
• Alcoolodépendance : Olivier Ameisen est mort (Buzz Santé-20 juil. 2013)
• Mort du Pr Olivier Ameisen, ardent promoteur du Baclofène pour ... (Hospimedia (Abonnement)-22 juil. 2013)
• Décès du Professeur Olivier Ameisen (Mondeactu.com-21 juil. 2013)
• Le baclofène perd son plus grand défenseur (InformationHospitaliere.com-19 juil. 2013)
• La mort du "père" du Baclofène (Le Généraliste (Abonnement)-19 juil. 2013)

fetsecht hat geschrieben:Die frage kam mir schon vorher in den sinn.
O. Ameisen, nahm eigendlich wieviel Baclofen pro tag?
Koennte es sein, das die menge an baclofen, die er ueber jahre einnahm, einen einfluss hatte an seinen doch recht jungen tot?